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Stage de tissage de tapis

25 avril 2024
Tapis bleu en cours de tissage sur métier basse lisse

Les techniques de tissage de tapis sont nombreuses, et même si la réalisation d’un tapis complet peut parfois prendre beaucoup de temps, elles peuvent toutes faire l’objet d’un apprentissage relativement rapide. L’occasion de s’initier en douceur au tissage, en week-end ou à l’occasion d’une semaine de vacances.

Le tissé à plat, passe partout

Le tissage à plat des tapis s’apparente à la technique de la tapisserie. Tout comme elle, il peut s’exécuter sur un métier de basse lisse ou de haute lisse et il présente la particularité de voir les fils de trame (ceux que l’on passe avec la navette) recouvrir intégralement les fils de chaîne (ceux que l’on commence par tendre sur le métier à tisser). Ces derniers ne seront visibles qu’au niveau des franges, à moins que l’on choisisse de les rentrer pour une finition épurée. Si le choix des fibres qui peuvent être utilisées pour la chaine est vaste ; lin, laine ou coton, la laine est quasiment incontournable pour la trame, tant pour ses qualités isolante et de douceur que pour son affinité avec la couleur. En choisissant une laine avec un beau gonflant, le tissage à plat permet de réaliser relativement rapidement des tapis de grandes dimensions, à l’occasion d’un stage, y compris lorsque l’on est novice en tissage.

La lirette, championne de l’up cycling

Très prisée dans les pays scandinaves, la technique de la lirette est une variante du tissage à plat. Souvent réalisée intégralement en coton, elle présente la particularité d’utiliser des bandelettes de tissus recylés pour le passage en trame. Ainsi, elle se positionne clairement dans le domaine de l’up cycling et de l’économie circulaire, en permettant de réemployer vieux vêtements et anciens linges de maison. Cette technique est idéale pour réaliser rapidement des tapis de salle de bain… et faire du tri dans ses armoires.

Le kilim, une invitation au voyage

Dans la famille des tapis tissés à plat, le Kilim est un grand classique dont les variantes sont nombreuses à l’échelle de la planète. Les motifs géométriques et colorés des Kilim sont empreints d’une symbolique forte qui raconte l’histoire des peuples de la planète et leurs liens aux territoires qu’ils occupent. Comme une invitation au voyage, ils égaient à coup sûr un intérieur en lui conférant une touche d’exotisme. Si la réalisation d’un grand tapis Kilim nécessite beaucoup de temps, notamment si la finesse du point est recherchée, les techniques de bases peuvent s’acquérir à l’occasion d’un stage ou d’un atelier de découverte. Et pour celles et ceux qui recherchent un peu d’originalité dans la texture de leur tapis, la variante Soumak reste abordable en termes de difficultés techniques.

Le tapis noué, roi des tapis

Quel que soit le type de noeud utilisé pour sa réalisation ; turc, persan ou encore tibétain, le tapis noué reste le tapis d’apparat par excellence. Son velours, son moelleux et sa douceur sont inimitables. Le savoir-faire nécessaire à sa réalisation est incomparable et garantit à ce tapis une grande longévité. Les grandes manufacture de tapis, dont la prestigieuse manufacture de la Savonnerie ne s’y trompent pas. Exigeant plusieurs mois pour sa réalisation, un tapis noué peut difficilement être réalisé dans le cadre d’un stage, toutefois une initiation à cette technique, afin d’en comprendre les bases, peut permettre de réaliser des décorations murales en peu de temps.

Un stage sur mesure

Si l’aventure du tapis vous tente, n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire contact de notre site web. Nous nous ferons un plaisir d’élaborer un programme de stage personnalisé. 

Finitions haute couture

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